Nom : Bernadotte
Prénom : Luna
Surnom : Lulu, ou ce que vous voulez elle ne mord pas
Âge : Vingt ans
Orientation sexuelle : Elle n'en a aucune idée
Nation : Nordri
Profession : Médecin (ses herbes ne servent qu'à soigner les gens )
Bénédiction & Don : Anima ; Transformation animale
Explication : Luna elle peut se transformer en colombe. C'est beau et ça symbolise la paix. Parfois elle préfère faire en sorte que seules ses ailes se manifestent. Pourquoi ? Aucune idée, demandez-lui.

Joviale - Gentille idiote - Attentionnée - Affectueuse - Altruiste - Non conflictuelle - Méfiante - Perspicace - Maman poule - Courageuse - Optimiste - Cultivée - Calme

Luna tu aimes un peu tout le monde pour être honnête, même si tu sais que non on ne vit pas dans le monde des bisounours et que non tout le monde n'est pas gentil. Tu crois en un monde meilleur, tu as des convictions et des rêves que tu refuses de voir partir en fumée. Tu t'y accroches comme si ta vie en dépendait, et c'est probablement ce qui déclenche chez toi cet optimisme presque inhumain. Même dans les pires des situations tu cherches le meilleur, et parfois ça suffit à redonner le sourire. Toi tu les adores ces sourires qui ne sont pas les tiens, ceux qui font rayonner le visage de chacun, ces sourires si honnêtes et si chaleureux. Tu vis pour eux mine de rien, pour ces simples mimiques qui montrent que ta nation est heureuse : et s'ils sont heureux, tu l'es aussi. Tu ferais tout pour eux, même te sacrifier corps et âme si tel était nécessaire. Ta vie, c'est la leur : s'ils en ont besoin alors tu l'abandonnes volontiers. La joie incarnée c'est toi, tu pourrais presque éblouir tant tu aimes vivre. Et cet entrain c'est presque une maladie tant il est contagieux, quoique les gens sont d'ordinaire plus contents de l'attraper que de se retrouver proie d'un virus quelconque.

De l'amour tu en as à donner, et c'est à consommer sans modération. Pour toi chaque habitant de Nordri est un membre de plus de ta famille, et quiconque y touche subira ton courroux. Tu as tendance à choisir la solution de paix quand c'est possible, mais si c'est pour le bien de Nordri alors tu es prête à réunir tout ton courage pour chasser l'agresseur : tu ne veux que leur bien après tout. Tu es dévouée à ta nation, et ce jusqu'à ta mort : la protéger et la rendre heureuse c'est ta mission. Mais du coup tu as tendance à te négliger un peu parce que tu veux être une figure forte sur laquelle on peut compter. Tu pousses tes propres sentiments et tu les mets de côté, jusqu'à que le petit tas qu'ils ont formé ne finisse par exploser. Alors tu te caches et tu pleures en secret, tu évacues tout puis tu ressors plus joyeuse que jamais. Tu te relèves de tes échecs, tu n'abandonnes jamais et c'est probablement l'un de tes points forts. Tu sais te battre et tu as plus de force que tu n'en as l'air : quand ta famille est en danger, tu es comme autre et tu n'hésites pas à sortir l'épée. Qui pourrait donc croire que dans l'ombre tu pleures ? Personne, sauf Sol. C'est probablement la seule à ce jour qui sache que tu souffres en silence et que tu gardes tout pour toi.

Accorder ta confiance ? Ça a l'air facile, mais en apparence seulement. Tu as tendance à te méfier des gens qui ne sont pas de Nordri, même si tu ne le manifestes pas. Tu fais l'éternelle idiote innocente devant ces inconnus, mais tu enquêtes sur eux dans leur dos. On ne sait jamais, ils pourraient en vouloir à ta nation ! Repérer les mensonges ? Plutôt chose aisée pour toi, et tu ne les apprécies guère ces vilaines prétentions. Alors tu ne te prives pas de le faire remarquer, exprimant clairement que tu n'aimes que très peu les flatteries et les intentions cachées. Tout cela tu le dis de la manière la plus calme, la plus posée et la plus polie du monde parce que tu ne voudrais pas manquer de respect. C'est très drôle, parce que la toi au naturel et la toi médecin sont naturellement opposées sur certains aspects. Sérieuse et habile en tant que Médecin ; maladroite et parfois enfantine au naturel : parfois tu mélanges les deux, mais tu ne voudrais pas qu'on sous-estime tes compétences de médecin à cause de ton comportement habituel alors tu veilles à te tenir convenablement.

Il y a encore pas mal d'émotions que tu ne comprends pas très bien. Tu as beau t'être cultivée au point de connaître les livres de botanique pour les herbes médicinales sur le bout des doigts,  tu sais qu'il te manque encore quelque chose. L'amour et la jalousie par exemple tu aimerais bien comprendre ce que c'est parce que tu en entends souvent parler mais tu n'as aucune idée de ce dont il s'agit. Du coup tu te sens parfois incomplète et tu as tendance à croire que tu n'es pas humaine parce que ces sentiments humains tu ne les connais pas ou très peu. Tu te trouves étrange ; enfin bon c'est la vie.

Tes parents et toi vous formiez une drôle de famille. Pas drôle au sens "amusante" mais étrange. Il faut dire qu'ils se contentaient du strict minimum pour t'élever : quelques mots dénués de sens pour toi, des vivres et du dodo. De l'affection ? Tu pouvais toujours rêver, il n'y en avait même pas entre eux. Maman ne t'a jamais appris à aimer, Papa ne t'a jamais appris à ressentir. Si vous étiez réellement de Nordri ? Aujourd'hui encore tu n'en as pas la moindre idée.  Ils t'ont un jour laissée à un orphelinat de Fimbulvetr et ne sont jamais revenus te chercher. Il est vrai que parfois tu te demandais où ils étaient,  ce qu'ils faisaient et comment ils allaient mais sans plus : ils t'avaient abandonnée après tout. Rien à dire, tu vivais de manière plutôt banale : tu allais à l'école comme tous, et tu vivais ta petite vie paisiblement. La politique ? Tu ne connaissais pas vraiment à l'époque, tu croyais même que ça se mangeait alors quand les adultes en parlaient, tu t'imaginais plein de plats tous aussi différents les uns que les autres... mais malgré ta curiosité tu n'osais pas demander ce que c'était. Ton petit monde il était tout renfermé sur lui-même, mais tu l'aimais comme il était parce qu'il te faisait te sentir en sécurité. La compagnie ce n'était pas ton truc, les émotions non plus et les autres ont fini par s'en rendre compte. Du coup certains t'appelaient le caillou dans l'espoir que tu réagisses, mais nada.

Tu avais sept ans lorsque tu as rencontré Sol. Sol, c'était une fille un peu à part pour toi, un peu comme ton opposé. Elle avait ce que tu n'avais pas et a fini par attiser ta curiosité. Tu passais ton temps à la coller sans même t'en rendre compte parce que tu essayais de saisir ce qui la rendait si différente. Progressivement tu t'es entichée d'elle, et c'est devenu ta grande sœur par défaut. Vous n'aviez aucun lien de sang, mais pour toi c'était comme si vous aviez toujours vécu ensemble et que vous aviez les mêmes parents : les liens que tu entretenais avec Sol étaient les plus importants à tes yeux. Tu avais toujours peur qu'elle te laisse, et dans tes moments de tristesse c'était vers elle que tu te tournais : elle parvenait toujours à te trouver, même quand tu pensais que personne n'en serait capable. Expliquer cette relation était compliqué, alors progressivement lorsque tu parlais à des inconnus tu la présentais simplement comme ta grande sœur, c'était plus simple que de dire "c'est ma grande sœur mais pas vraiment parce qu'en fait on n'est pas sœurs de sang mais on a les mêmes parents qui ne sont pas nos vrais parents". C'était aussi simple pour toi que pour les autres. Sol tu lui devais énormément parce que cette enfant si joyeuse t'avais appris à rire, ce qu'étaient les pleurs et désormais tu pouvais goûter au bonheur : elle t'avait permis de t'ouvrir à un monde que jamais tu n'aurais cru si beau.

Tu as été bénie par Anima, et grâce à cela tu peux désormais voler comme ces oiseaux que tu admirais tant par la fenêtre. Du coup tu commenças à disparaître de plus en plus souvent pour apprécier les doux plaisirs du ciel, usant de ton pouvoir jusqu'à qu'épuisement s'en suive. À partir du moment où tu en tombas même malade, tu arrêtas de trop abuser de ton pouvoir : avec la température qu'il faisait dehors et le vent que tu te prenais en volant à toute vitesse, forcément ça devait arriver. On t'avait pas mal réprimandée à ce moment-là, et tu avais bien retenu la leçon. C'est à cette époque que se développa en toi cet amour de la médecine, parce que tu trouvais ça génial de pouvoir soigner des gens et toi aussi tu voulais aider ceux que tu avais appris à aimer. Tu te plongeas alors sérieusement dans les ouvrages de botaniques,  emplissant ton monde de milliers d'herbes médicinales dont tu chuchotais parfois les noms en observant le dessin qui en était fait. Parfois tu étais si absorbée par ta lecture que tu en perdais le fil des heures : tu avais découvert ta première passion.

Ta petite existence n'était pas très bien mouvementée mais plus le temps passait, plus tu te rendais compte que l'image que tu te faisais du monde était erronée ; phénomène commun à la sortie de l'enfance. L'adolescence c'était un peu la période de réalisation, de changement aussi bien mental que physique. Puis approche dangereusement l'an 496, année dont tu ne te doutais pas qu'elle seraut fatale pour le peuple de Nordri. Pourtant dès l'instant où l'on prononça le mot "révolution", tu eus comme un mauvais pressentiment. La suite des évènements prouva à ton cerveau que tu ne t'étais pas trompée.

C'était le début d'une période plus tard nommée La Grande Déflagration. À ce moment-là tu étais partie vivre avec Sol à Fólkvangr, pour un changement de paysage. Quitter l'orphelinat avait été difficile, mais tu avais désormais seize ans alors tu considérais qu'il était temps d'aller de l'avant et de devenir plus... adulte ? Enfin, c'était toujours Sol qui s'occupait de toi. De toute manière peu importe où tu te rendais, ta famille s'agrandissait constamment : tu aimais tout le monde sans aucune mesure. Pourtant ton beau rêve vira vite au cauchemar lorsque la révolution se révéla désastreuse. Plusieurs villages furent brûlés, dont celui où tu vivais avec Sol. Tu ne songeas pas à prendre la fuite en solo, pas la moindre fois : sortant les armes pour repousser ceux qui s'avéraient menaçants, aidant quelques familles à se cacher ou à fuir, partageant tes vivres... tu en venais même parfois à oublier de te nourrir toi-même. Tu ne pouvais pas abandonner ta famille, non : plutôt mourir que de les laisser affronter cela. Alors tu aidais du mieux que tu le pouvais, priant pour que cela cesse vite : tous souhaitaient probablement la paix. Chaque jour tu te répétais que ça irait, et tu adressais ces mêmes paroles à tous ceux que tu croisais pour leur donner un peu d'espoir. Un sourire dans les temps difficiles, un peu d'espoir c'était la clé vers la fin de l'inquiétude.

Lorsque le conflit prit fin après cette défaite cuisante (désolée je n'ai pas pu m'en empêcher) de Nordri, il fallait reconstruire, affronter les lourdes pertes malgré les efforts de tous: ta haine envers Aosi grimpa en flèche à cet instant. Tu n'hésitas pas à prêter main forte malgré les blessures que tu avais accumulées, et tu prodiguais les soins aux personnes dans le besoin. Parfois tu faisais même exprès de ne pas manger parce que le grognement de ton estomac faisait rire les enfants, alors tu attendais de voir leurs visages radieux avant d'envisager de te remplir la panse. Quelque chose en Sol avait changé et ça t'inquiétait énormément.  Une maladie ? Tu n'avais rien lu de tel alors tu espérais que ce ne soit pas grave. Tu voulais la soutenir ; soutenir tous ces pauvres gens. Tu réalisas alors ton rêve de devenir médecin mais pas seulement pour toi : c'était avant tout pour les autres. Tu étais consciente que pour devenir un médecin réputé tu allais devoir te faire une clientèle et prouver ta valeur,  mais tu étais persuadée que ceux que tu avais aidés pendant la Grande Déflagration seraient plus garants à venir te voir.

Et tu ne t'étais pas trompée car si certains furent réticents au départ, ils furent vite convaincus et ta clientèle prit de l'ampleur. Ce que tu aimais le plus dans ton métier,  c'était revoir tes clients souriants et l'air reposé. Rien que pour cela tu étais prête à veiller des nuits entières afin d'essayer différents mélanges : pour guérir ta nouvelle famille de tous les maux tu comptais bien devenir la révolution de la médecine de Nordri ; et c'est pour cela qu'aujourd'hui encore tu fais de ton mieux.

✕ Il lui arrive parfois de bouder
✕ Elle affectionne beaucoup les câlins
✕ Elle n'apprécie pas toujours qu'on lui rappelle à quel point elle est petite. C'est la vie, c'est comme ça.
✕ Elle est un peu tête en l'air mine de rien.
✕ Elle passe beaucoup de temps dans le ciel parce que ça la fait se sentir libre.
✕ Elle sort parfois des trucs tellement philosophiques que ça peut surprendre quand on connait sa nature distraite et maladroite.

Moi je suis Kae, une petite enfant de 18 ans complètement perdue. Je suis un cas désespéré mais please aimez-moi quand même je vous aime moi.
Aussi je ne suis pas souvent là en semaine parce que je n'ai que la 3G chez la mamie pleurez avec moi